Le vice-président du Costa Rica Alfio Piva a livré un discours ponctué de références historiques puissantes. Il a d’entrée de jeu souligné que le sommet se déroulait en terre Maya – un territoire ayant déjà abrité une grande civilisation. Il a établi un parallèle entre l’effondrement de la civilisation maya et le déséquilibre entre les humains et leur environnement.
Ses autres références historiques portaient sur des faits plus récents. Il a notamment rappelé comment, lors de la négociation du Protocole de Kyoto, les scientifiques nous avaient exhortés à prendre des engagements plus ambitieux pour réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre. À l'époque, les scientifiques réclamaient des réductions de l’ordre de 50 % tandis que Kyoto fixait des cibles mondiales de seulement 5,2 %. Même ces cibles anémiques n’ont pas été atteintes.
Le Costa Rica s’est engagé à devenir la toute première nation carboneutre, soit d’ici 2021. Le Costa Rica investit annuellement 1 % de son PIB pour atteindre cet objectif. Les mesures d’adaptation accaparent déjà une large part du PIB.
Aujourd’hui, a-t-il demandé, comment les pays industrialisés peuvent-ils continuer d’ignorer leurs responsabilités alors que des pays en développement comme le Costa Rica prennent les leurs au sérieux? Il a demandé aux pays membres du G-20 de prendre des engagements concrets.
Il a lancé un appel à l’action clair et net.