Le plan Marshall vert — Offre de monnaie verte de la Banque du Canada

Préambule

ATTENDU QUE
A) Le droit de créer des monnaies appartient aux citoyens, mais a été sous-traité à des organismes irresponsables qui ont participé à la création d’une dette écologique considérable.

B) La création de monnaie qui a contribué à causer la dette écologique doit servir à contribuer à repayer cette dette. Si les droits de création de monnaie sont plus souples et peuvent être exploités pour inverser les dommages écologiques et restreindre l’expansion des émissions, alors nous avons le devoir moral de les utiliser immédiatement parce que nous sommes au point critique d’un effet de serre incontrôlé.

C) Avec les projets d’infrastructures verts viennent de nouveaux emplois, une assiette fiscale plus large et des économies découlant de l’efficience qui dynamiseront l’économie. Les infrastructures vertes payées par la nouvelle monnaie amoindriront la résistance de ceux qui autrement seraient forcés de payer pour elles.

D) Le rapport risque-rendement dû à la réduction du carbone par rapport au risque d’inflation joue en faveur de la réduction du carbone. Aucun argument prétendant que la création d’une monnaie verte en elle-même entraîne assurément l’inflation n’est crédible. Des pays adoptant des mesures d’assouplissement quantitatif (AQ) à grande échelle n’ont pas connu de problèmes d’inflation, pas plus que des pays comme la Corée du Sud qui a concentré ses stimulus 2008-2009 sur des mesures d’efficience énergétique. Une meilleure efficience énergétique, une consommation de carburant réduite et une pollution moindre doivent réduire les coûts à long terme. Cela réduit l’inflation, en ce sens que l’inflation est mesurée par rapport à un panier de biens consommés réellement. Si nous exigeons moins de carburants et obtenons plus pour moins, alors la valeur réelle reçue pour la monnaie s’en trouve augmentée. La monnaie créée entraînant un progrès véritable dans l’ensemble de toutes les sociétés réduit les dépenses autrement requises pour la même quantité de progrès véritable.

E) La politique entérinée par le Parti vert du Canada stipule que les Verts préconisent que la banque du Canada revienne à un rôle prééminent quand il s’agit de créer une monnaie (code de politique G10-P24). Ce qui signifie, entre autres mesures, créer de la monnaie « supplémentaire ».

F) Le capital écologique ou naturel de la biosphère, ou en fait de tout écosystème intrinsèque, est la racine de toute santé.

G) Les députés verts d’Angleterre ont demandé à la Banque d’Angleterre d’envisager un AQ vert. Mark Carney, le gouverneur de la Banque, a élaboré un plan qui intègre cette possibilité. Les Verts, du moins du Canada, du Royaume-Uni, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et des pays de l’EU sont pressés de prendre des mesures semblables. Le G7, le G20 et les pays du BRIC mettent également à jour leurs politiques de réactions
aux préoccupations du G-20 et de la COP21. Les Verts du Canada devraient faire partie de ce chœur.

Dispositif

IL EST RÉSOLU QUE les députés verts et le PVC préconisent que la banque du Canada crée une monnaie pour offrir des prêts sans intérêt (ou à un taux d’intérêt souverain) et des subventions pour les infrastructures vertes et les projets d’efficience. De tels projets peuvent comprendre la mise sur pied d’organismes sans but lucratif qui créent et exploitent leurs propres projets d’infrastructure et d’efficience. Les députés verts et le PVC presseront la Banque des règlements internationaux (BRI) d’appuyer toutes les banques centrales respectant cette structure qui sont engagées dans des plans Marshall verts souverains coordonnés.Il est en outre résolu qu’une commission royale soit mise sur pied pour déterminer la viabilité de la création de telles sociétés d’État dans des domaines d’expertise donnés et en offrant un plan pour un Canada réellement sans carbone. La commission royale déterminerait des objectifs particuliers et des procédures d’exploitation pour les sociétés d’État vertes. Des subventions aux sociétés d’État auront la priorité sur toutes les subventions aux intérêts privés. Un exemple de projet vert, qui pourrait appartenir à une société d’État : des bornes de chargement rapide de véhicules électriques à entrées VBUS.

Commanditaires:
Dimitri Lascaris, Corey Levine, Mark Bigland-Pritchard, Rolly Montpellier, Laura Lee Roberts, Debra Scott, Brennan Wauters, Roger Benham, Miriam Meir, Betty Muir, Mario LeClerk, Charlene Day, Angela Salewsky, Paula Boutis, Tom Beck, Diane Wilson, Constantine Ivals, Constantine Kritsonis, Cyrille Giraud, Tom McLenaghan, Joan Jenkin, Joe Foster, Maria Kritsonis, Robert Mellalieu

Contexte

Pour le contexte, lire :
http://mollymep.org.uk/wp-content/uploads/Green-Money_ReclaimingQE_V.And...

[Victor Anderson] Green/EFA, EU Parliament report on Green QE, June 2015.

Lire aussi : http://www.financeforthefuture.com/GreenQuEasing.pdf et https://www.facebook.com/groups/1111509175543715/

Selon des universitaires, dont le professeur Mark Z. Jacobson, les technologies existent pour remplacer de façon concurrentielle les carburants fossiles dès maintenant, en 2016

[https://www.ted.com/speakers/mark_z_jacobson (TED talk)]

D’où l’obligation morale de mettre en œuvre ces propositions de solutions immédiatement à grande échelle.

En 2008, les banques centrales ont pratiquement créé des TRILLIONS de dollars en diverses devises pour renflouer les « banquesters », les sociétés en faillite et même les fraudeurs qui n’ont jamais été punis (excepté en Islande) parce qu’ils sont « trop grands pour faire faillite ».

Si ceux qui ont causé la destruction écologique et la perte de capital naturel peuvent être renfloués grâce à la création à grande échelle d’une nouvelle monnaie parce qu’ils sont « trop grands pour faire faillite », alors certainement les banques centrales peuvent aider à « renflouer » les espèces, le climat et la biosphère qui ont tellement contribué à compromettre. C’est notre planète qui est « trop grande pour faire faillite. »

Le plan Marshall a rebâti l’Europe après la Deuxième Guerre mondiale avec l’équivalent de centaines de milliards de dollars en dépenses d’infrastructure, dont de la monnaie nouvellement créée. Aujourd’hui, nous avons besoin d’un plan Marshall « vert » pour notre planète.

Politique G10-P24 : http://www.greenparty.ca/en/node/20655

Code

G16-P004

Type de résolution

Politique

Auteur

Constantine Kritsonis

Préambule

ATTENDU QUE
A) Le droit de créer des monnaies appartient aux citoyens, mais a été sous-traité à des organismes irresponsables qui ont participé à la création d’une dette écologique considérable.

B) La création de monnaie qui a contribué à causer la dette écologique doit servir à contribuer à repayer cette dette. Si les droits de création de monnaie sont plus souples et peuvent être exploités pour inverser les dommages écologiques et restreindre l’expansion des émissions, alors nous avons le devoir moral de les utiliser immédiatement parce que nous sommes au point critique d’un effet de serre incontrôlé.

C) Avec les projets d’infrastructures verts viennent de nouveaux emplois, une assiette fiscale plus large et des économies découlant de l’efficience qui dynamiseront l’économie. Les infrastructures vertes payées par la nouvelle monnaie amoindriront la résistance de ceux qui autrement seraient forcés de payer pour elles.

D) Le rapport risque-rendement dû à la réduction du carbone par rapport au risque d’inflation joue en faveur de la réduction du carbone. Aucun argument prétendant que la création d’une monnaie verte en elle-même entraîne assurément l’inflation n’est crédible. Des pays adoptant des mesures d’assouplissement quantitatif (AQ) à grande échelle n’ont pas connu de problèmes d’inflation, pas plus que des pays comme la Corée du Sud qui a concentré ses stimulus 2008-2009 sur des mesures d’efficience énergétique. Une meilleure efficience énergétique, une consommation de carburant réduite et une pollution moindre doivent réduire les coûts à long terme. Cela réduit l’inflation, en ce sens que l’inflation est mesurée par rapport à un panier de biens consommés réellement. Si nous exigeons moins de carburants et obtenons plus pour moins, alors la valeur réelle reçue pour la monnaie s’en trouve augmentée. La monnaie créée entraînant un progrès véritable dans l’ensemble de toutes les sociétés réduit les dépenses autrement requises pour la même quantité de progrès véritable.

E) La politique entérinée par le Parti vert du Canada stipule que les Verts préconisent que la banque du Canada revienne à un rôle prééminent quand il s’agit de créer une monnaie (code de politique G10-P24). Ce qui signifie, entre autres mesures, créer de la monnaie « supplémentaire ».

F) Le capital écologique ou naturel de la biosphère, ou en fait de tout écosystème intrinsèque, est la racine de toute santé.

G) Les députés verts d’Angleterre ont demandé à la Banque d’Angleterre d’envisager un AQ vert. Mark Carney, le gouverneur de la Banque, a élaboré un plan qui intègre cette possibilité. Les Verts, du moins du Canada, du Royaume-Uni, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et des pays de l’EU sont pressés de prendre des mesures semblables. Le G7, le G20 et les pays du BRIC mettent également à jour leurs politiques de réactions
aux préoccupations du G-20 et de la COP21. Les Verts du Canada devraient faire partie de ce chœur.

Dispositif

IL EST RÉSOLU QUE les députés verts et le PVC préconisent que la banque du Canada crée une monnaie pour offrir des prêts sans intérêt (ou à un taux d’intérêt souverain) et des subventions pour les infrastructures vertes et les projets d’efficience. De tels projets peuvent comprendre la mise sur pied d’organismes sans but lucratif qui créent et exploitent leurs propres projets d’infrastructure et d’efficience. Les députés verts et le PVC presseront la Banque des règlements internationaux (BRI) d’appuyer toutes les banques centrales respectant cette structure qui sont engagées dans des plans Marshall verts souverains coordonnés.Il est en outre résolu qu’une commission royale soit mise sur pied pour déterminer la viabilité de la création de telles sociétés d’État dans des domaines d’expertise donnés et en offrant un plan pour un Canada réellement sans carbone. La commission royale déterminerait des objectifs particuliers et des procédures d’exploitation pour les sociétés d’État vertes. Des subventions aux sociétés d’État auront la priorité sur toutes les subventions aux intérêts privés. Un exemple de projet vert, qui pourrait appartenir à une société d’État : des bornes de chargement rapide de véhicules électriques à entrées VBUS.

Commanditaires

Dimitri Lascaris, Corey Levine, Mark Bigland-Pritchard, Rolly Montpellier, Laura Lee Roberts, Debra Scott, Brennan Wauters, Roger Benham, Miriam Meir, Betty Muir, Mario LeClerk, Charlene Day, Angela Salewsky, Paula Boutis, Tom Beck, Diane Wilson, Constantine Ivals, Constantine Kritsonis, Cyrille Giraud, Tom McLenaghan, Joan Jenkin, Joe Foster, Maria Kritsonis, Robert Mellalieu

Contexte

Pour le contexte, lire :
http://mollymep.org.uk/wp-content/uploads/Green-Money_ReclaimingQE_V.And...

[Victor Anderson] Green/EFA, EU Parliament report on Green QE, June 2015.

Lire aussi : http://www.financeforthefuture.com/GreenQuEasing.pdf et https://www.facebook.com/groups/1111509175543715/

Selon des universitaires, dont le professeur Mark Z. Jacobson, les technologies existent pour remplacer de façon concurrentielle les carburants fossiles dès maintenant, en 2016

[https://www.ted.com/speakers/mark_z_jacobson (TED talk)]

D’où l’obligation morale de mettre en œuvre ces propositions de solutions immédiatement à grande échelle.

En 2008, les banques centrales ont pratiquement créé des TRILLIONS de dollars en diverses devises pour renflouer les « banquesters », les sociétés en faillite et même les fraudeurs qui n’ont jamais été punis (excepté en Islande) parce qu’ils sont « trop grands pour faire faillite ».

Si ceux qui ont causé la destruction écologique et la perte de capital naturel peuvent être renfloués grâce à la création à grande échelle d’une nouvelle monnaie parce qu’ils sont « trop grands pour faire faillite », alors certainement les banques centrales peuvent aider à « renflouer » les espèces, le climat et la biosphère qui ont tellement contribué à compromettre. C’est notre planète qui est « trop grande pour faire faillite. »

Le plan Marshall a rebâti l’Europe après la Deuxième Guerre mondiale avec l’équivalent de centaines de milliards de dollars en dépenses d’infrastructure, dont de la monnaie nouvellement créée. Aujourd’hui, nous avons besoin d’un plan Marshall « vert » pour notre planète.

Politique G10-P24 : http://www.greenparty.ca/en/node/20655