OTTAWA – La chef du Parti vert du
Canada et députée de Saanich—Gulf Islands a fait part de sa consternation
en apprenant aujourd'hui que le ministère de l'Environnement venait de montrer
la porte à 60 scientifiques et chercheurs. « Réduire la main d'œuvre
n'est jamais la meilleure solution pour réduire les dépenses. On économiserait
beaucoup d'argent en analysant le gaspillage en lien avec les acquisitions, la publicité et d'autres secteurs. Je trouve
alarmant de perdre des scientifiques alors que nous sommes appelés à prendre
des décisions fondées sur la science », a dit May.
Le gouvernement Harper a sabré les
budgets du secteur public, éliminant environ 10 pour cent de ses
effectifs. Les compressions comprennent notamment l'élimination de plus de
vingt pour cent du budget du Conseil national de recherche et de
nombreuses mises à pied au ministère de l'Environnement. Ces compressions
sauvages visent essentiellement les chercheurs et le personnel de soutien
scientifique. « Le Canada souffrira amèrement de perdre ses scientifiques
et ses chercheurs. Les coupures sauvages qui ciblent les sciences climatiques démontrent
bien les fondements idéologiques de cet exercice », a prévenu May.
« Lorsque notre secteur public ne sera plus en mesure d'exécuter des
projets de recherche et des travaux scientifiques, notre économie en ressentira
les conséquences à long terme puisque notre capacité de résilience et notre stabilité
seront profondément affaiblies par les bouleversements mondiaux. »
« L'économie canadienne sera très
mal servie par la perte de nos fonctionnaires les plus qualifiés, dont les
travaux portent sur des questions scientifiques cruciales », a ajouté May.
« Sans nos scientifiques, le Canada est susceptible de prendre très
rapidement du retard dans une économie axée sur le savoir. Nous devons faire
des choix beaucoup plus judicieux dans l'établissement de nos priorités en
matière de dépenses en songeant au long terme. »
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Renseignements :
Rebecca Harrison
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