OTTAWA – En cette deuxième édition de la Journée internationale des forêts, le Parti Vert du Canada a souligné l'importance cruciale de nos forêts, tant pour les Canadiennes et Canadiens que pour le monde entier. Avec dix pour cent des surfaces boisées de la planète, le Canada est réellement un pays forestier. Et pourtant une foule de menaces pèsent sur nos forêts.
« La forêt boréale canadienne est l'un des plus grands écosystèmes de la planète et un des plus importants au plan écologique », a déclaré Bruce Hyer, leader adjoint des Verts et député de Thunder Bay–Superior-Nord, un écologiste possédant une maîtrise en foresterie. « Recouvrant la majorité de notre pays, les forêts ont façonné notre histoire, notre culture et notre mode de vie, qu’il s’agisse de la taïga nordique, des boisés de feuillus ou de la forêt pluviale tempérée. Elles sont essentielles aux économies rurales et autochtones, et nourrissent avec abondance l’industrie forestière et les secteurs de la chasse, de la pêche, de l’écotourisme et des loisirs. Les forêts continuent à jouer un rôle central dans notre identité en tant que Canadiens. Il nous incombe de gérer cet héritage de manière responsable, afin que les générations futures puissent continuer à chérir ce patrimoine naturel au Canada. »
Les forêts du Canada forment un réservoir crucial de carbone mondial en stockant cet élément dans les sols forestiers ainsi que dans les arbres eux-mêmes. Vu les impacts des changements climatiques, des conditions météo plus chaudes et plus sèches, et la propagation de certains insectes comme le terrible dendroctone du pin, les scientifiques disent maintenant que nos forêts ont cessé d’être des puits net de carbone. Globalement, la déperdition du couvert forestier explique environ 25 % des changements climatiques et de la perte mondiale de biodiversité. On estime que chaque année, le monde sacrifie près de 13 millions d'hectares de forêt.
« En abrogeant les dispositions sur l'habitat de la Loi sur les pêches, on a éliminé un des seuls leviers fédéraux permettant de maintenir intacts des écosystèmes forestiers. À mesure que piétinent les plans de rétablissement des espèces, on voit le gouvernement abdiquer ses responsabilités à l’égard d’espèces menacées qui dépendent des forêts, le caribou des bois par exemple. Nous avons l'obligation de préserver les écosystèmes forestiers, tant dans l'intérêt de la biodiversité mondiale que pour contribuer à la séquestration du carbone », a déclaré Mme Elizabeth May, chef du Parti Vert du Canada et députée de Saanich–Gulf Islands.
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