La vérification de la commissaire à l’environnement indique qu’Infrastructure Canada ne prend pas en considération les phénomènes météorologiques extrêmes lors du financement de nouveaux projets

Ottawa - Le Parti vert du Canada note aujourd’hui le rapport alarmant de la commissaire fédérale à l’environnement qui indique qu’Infrastructure Canada ne tient pas compte des risques environnementaux de temps violent lors du financement de nouveaux projets.

« L’augmentation des phénomènes météorologiques violents tels que les pluies, les tempêtes et les inondations extrêmes sont des facteurs qui devraient être intégrés à toutes les nouvelles dépenses en infrastructures majeures. Le rapport de la commissaire Gelfand indique plutôt que le gouvernement fédéral refile les coûts futurs des changements climatiques aux municipalités qui doivent ensuite ramasser les morceaux lorsqu’elles subissent des conditions météorologiques exceptionnelles », a déclaré Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands.

« Les nouveaux projets d’infrastructures publiques devraient être conçus de façon à minimiser les effets environnementaux et résister aux impacts des phénomènes météorologiques futurs. Il est également troublant que le Fonds de la taxe sur l'essence ait versé 13 milliards de dollars aux municipalités depuis 2005, mais qu’il n’existe aucune mesure pour montrer que ces dépenses ont vraiment permis d’assurer une eau et un air plus purs ou de diminuer les émissions de gaz à effet de serre », a ajouté Mme May.

« J’exhorte le ministre de l’Infrastructure Amarjeet Sohi à agir rapidement pour assurer que les milliards de dollars des contribuables ne sont pas dépensés dans des projets qui ne peuvent pas résister aux phénomènes météorologiques violents liés aux changements climatiques », a conclu Mme May.

La vérification de la commissaire à l’environnement a également indiqué que Santé Canada n’effectue pas régulièrement des tests sur les produits cosmétiques pour vérifier l’exactitude des étiquettes des produits ou vérifier s’ils contiennent des métaux lourds ou des contaminants.

« Les Canadiens se fient à Santé Canada pour assurer qu’il n’y a pas de produits chimiques nocifs dans nos cosmétiques, mais la commissaire Gelfand a révélé des lacunes qui permettent à des substances toxiques de se glisser sous l’étiquette de « fragrance » ou de« parfum », a déclaré Daniel Green, critique du Parti vert en matière de santé. « Ces produits chimiques dangereux et nocifs doivent être bloqués à la source et bannis. J’exhorte la ministre de la Santé Jane Philpott à réagir à cette vérification alarmante afin d’assurer que les consommateurs canadiens sont protégés. »

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