OTTAWA -- La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May (Saanich-Gulf Islands), applaudit le travail diligent entrepris par le Bureau du vérificateur général dans son rapport de l'automne 2018 au Parlement. Leurs conclusions révèlent toutefois de nombreuses lacunes que les gouvernements successifs ont négligé de combler.
"Le rapport sur l'Agence du revenu du Canada (ARC) est particulièrement troublant, stipule Mme May. "Il révèle que les sociétés et les entreprises internationales, y compris les banques et les contribuables possédant des comptes à l'étranger, sont plus susceptibles de voir leurs dossiers fermés et d'être exemptés des paiements d'intérêts et des pénalités alors que les particuliers canadiens ne bénéficient pas des mêmes avantages.
"Cependant, le plus alarmant, c'est la façon dont Sheila Fraser a sonné la même cloche pendant son mandat. L'ARC a-t-elle une culture qui consiste à ignorer les fraudeurs fiscaux qui ont les moyens d'embaucher un avocat ? Dans son rapport au Comité permanent des finances en mai 2007, Mme Fraser explique en quoi les techniques d'évaluation des risques de l'ARC étaient insuffisantes. Plus précisément, l'ARC abordait les vérifications internationales de façon " incohérente " parce qu'elle n'avait pas la capacité de traiter les dossiers présentant les risques les plus élevés. Autrement dit, l'ARC a bénéficié de plus de 10 ans pour corriger le problème. Il s’agit d’une situation particulièrement déconcertante à la lumière des Cahiers du Panama."
"L'ARC doit changer l'approche du shérif de Nottingham et faire en sorte que les riches paient leur juste part plutôt que de concentrer les vérifications sur les Canadiens qui travaillent fort, car il est plus facile de les faire payer.
"Un autre constat inacceptable concerne la conservation des édifices patrimoniaux. Les Canadiens seront surpris d'apprendre que certains ministères ne connaissent même pas les édifices patrimoniaux dont ils ont la charge. Pouvez-vous imaginer un berger incapable d'identifier son troupeau ? Le rapport indique également le nombre de sites en très mauvais état, y compris des phares dont les propriétaires n'ont jamais reçu de fonds supplémentaires pour les conserver. En 2012, les Conservateurs de Stephen Harper avaient réduit le budget de Parcs Canada de 10 %. Il incombe aux ministères de demander plus de fonds s'ils en ont besoin. Si un édifice patrimonial est détruit, on ne peut plus le restaurer et il devient une perte permanente pour les générations actuelles et à venir du Canada."
"Enfin, nous vivons au XXIe siècle depuis près de deux décennies et l’accès à Internet demeure un problème pour les Canadiens des régions rurales, créant essentiellement une citoyenneté à plusieurs niveaux où certains Canadiens ne peuvent pas accéder facilement aux services bancaires et commerciaux, sans parler des services gouvernementaux et de santé. Je peux vous confirmer que mes électeurs des îles Galiano et Mayne sont impatients d'entrer pleinement dans le XXIe siècle."
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