Le Parti vert se réjouit de la conclusion, aux Nations Unies, des négociations d'un traité mondial sur la biodiversité des océans. Après quinze ans de travail, l'accord qui en résultera permettra à la communauté internationale de protéger et de gérer beaucoup plus efficacement la biodiversité des zones océaniques au-delà des juridictions nationales.
« Le nouveau traité fournira des mécanismes hautement nécessaires pour réglementer et protéger la haute mer - d'immenses zones qui sont encore largement laissées à la discrétion de chaque nation, qui peut en user et en abuser comme bon lui semble », a déclaré Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada. « L'humanité doit prendre des mesures concrètes pour protéger, comprendre et gérer durablement les grands fonds marins. Ce traité fournit les outils pour y parvenir. Il est grand temps que le monde impose un meilleur contrôle des activités humaines en haute mer. »
Les zones situées au-delà de la juridiction nationale comprennent la haute mer et les fonds marins situés en dessous. Elles représentent quelque 60 % des océans du monde, soit une superficie proche de la moitié de la surface totale de la planète. Pourtant, une grande partie de celle-ci nous reste largement inconnue. Le Parti vert appelle avec la plus grande fermeté à s'abstenir de poursuivre des pratiques destructrices dans ces zones dans l'ignorance de leur impact sur la biodiversité et l'environnement des zones océaniques situées au-delà de la juridiction nationale.
Le traité contient des dispositions visant à établir des zones protégées et à exiger des évaluations d'impact environnemental pour les activités menées en haute mer. Il prévoit également une coopération renforcée entre les États pour la gestion et l'utilisation durable des ressources océaniques, ainsi que le partage juste et équitable des avantages tirés des ressources génétiques marines.
Ce traité ne comble pas seulement une lacune importante laissée longtemps en suspens dans le droit international de la mer, mais représente également un nouvel outil important pour mettre en œuvre les engagements qui viennent d'être pris dans le cadre de la convention sur la biodiversité lors de la COP15 à Montréal en décembre dernier.
Il reste encore beaucoup à faire avant que nous puissions récolter les fruits de ce nouveau traité. Si le texte de l'accord est désormais accepté en principe, il doit encore être officiellement adopté par les Nations unies et obtenir le nombre requis de ratifications par les États pour entrer en vigueur. Ensuite, les États devront faire preuve d'une ferme détermination à utiliser les mécanismes du traité dans leur plein effet.
« Le Canada peut et doit jouer un rôle de premier plan dans l'accomplissement de ces tâches», a déclaré Jonathan Pedneault, chef adjoint du Parti vert du Canada. « Cela commence par le gouvernement du Canada qui doit assurer la ratification immédiate du traité et faire preuve d'un leadership international fort en transformant son texte en actions concrètes. »
Le Parti vert attend avec impatience l'engagement du gouvernement libéral à ratifier le traité dans les plus brefs délais et de connaître les mesures que le gouvernement prendra pour accélérer son entrée en vigueur rapide et sa mise en œuvre effective au niveau international.
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