Le Parti vert célèbre l'adoption du projet de loi C-226 : Une victoire historique pour la justice environnementale

OTTAWA - Le Parti vert du Canada est ravi d'annoncer une étape importante dans la lutte pour la justice environnementale avec l'adoption du projet de loi C-226, la Loi sur la stratégie nationale concernant le racisme environnemental et la justice environnementale. Ce projet de loi novateur, un projet de loi d'initiative parlementaire de la députée et chef du Parti vert Elizabeth May, a franchi avec succès toutes les étapes à la Chambre des communes et a maintenant franchi toutes les étapes au Sénat. Elle aura bientôt force de loi lorsque l'étape procédurale de la sanction royale aura été franchie.

Cette nouvelle loi a reçu le soutien des membres des communautés de base qui travaillent dur, de Pictou Landing et Shelburne (Nouvelle-Écosse) à Kanesatake (Québec), en passant par Grassy Narrows (Ontario) et la Première nation Aamjiwnaang. Les groupes de défense de l'environnement ont fait campagne d'un océan à l'autre. L'adoption du projet de loi est le fruit du travail de tous les partis, du premier parrain, l'ancienne députée libérale Lenore Zann, au ministre de l'environnement Steven Guilbeault, en passant par la porte-parole du NPD, Laurel Collins. Le Parti vert du Canada exprime sa profonde gratitude au Dr Ingrid Waldron, championne de cette question et qui a joué un rôle clé dans l'adoption du projet de loi. La marraine du projet de loi au Sénat, l'extraordinaire sénatrice autochtone du Manitoba Mary Jane McCallum, a fait des miracles en matière de procédure. Nous exprimons notre profonde gratitude à tous les défenseurs, dirigeants communautaires et législateurs qui ont travaillé sans relâche pour mettre en avant cette question importante. 

Le projet de loi C-226 prévoit l'élaboration d'une stratégie nationale visant à lutter contre le racisme environnemental et à en atténuer les effets. Il s'agit d'une étape essentielle pour garantir que l’ensemble de la population canadienne, en particulier les communautés marginalisées et autochtones, soit protégé contre les risques environnementaux disproportionnés. La loi exige que le ministre de l'Environnement collabore avec diverses parties prenantes pour créer et mettre en œuvre cette stratégie, en mettant l'accent sur une consultation et une coopération significatives avec les communautés concernées.

« Aujourd'hui marque une victoire historique dans notre cheminement vers la justice environnementale », a déclaré la chef Elizabeth May. « L'adoption du projet de loi C-226 représente un engagement à s'attaquer au problème de longue date et profondément enraciné du racisme environnemental au Canada. Ce projet de loi témoigne du pouvoir de l'action collective et de l'importance de veiller à ce que toutes les voix, en particulier celles des communautés marginalisées, soient entendues et respectées dans nos politiques environnementales. »

Les principaux éléments du projet de loi C-226 sont les suivants : 

  • Élaboration d'une stratégie nationale : Évaluer, prévenir et traiter le racisme environnemental à travers le Canada.
  • Consultation et coopération : Assurer une participation significative des communautés autochtones, racialisées et autres communautés marginalisées à l'élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie.
  • Mise en œuvre des mesures : Modifications possibles des lois fédérales, participation accrue des communautés à l'élaboration des politiques environnementales, indemnisation des personnes ou des communautés touchées et collecte de données sur les effets des risques environnementaux sur la santé.

« Ce projet de loi ne vise pas seulement à lutter contre les risques environnementaux, mais également à reconnaître et à corriger les injustices systémiques auxquelles sont confrontées les communautés marginalisées », a souligné le chef adjoint Jonathan Pedneault. « Il s'agit d'une étape cruciale vers un Canada plus équitable et plus juste, où chaque communauté a droit à un environnement sûr et sain. »

« Le racisme environnemental est un problème omniprésent qui touche trop de communautés depuis trop longtemps », a ajouté le député Mike Morrice. « Avec l'adoption du projet de loi C-226, nous prenons des mesures concrètes pour remédier à ces injustices et travailler à l'avènement d'un Canada où tout le monde a accès à un environnement sûr et sain. Je suis fier d'appuyer ce projet de loi essentiel et de me joindre aux  personnes qui ont lutté sans relâche pour cette cause. »

Le projet de loi C-226 est le troisième texte législatif des du Parti vert à être adopté suite à la la Stratégie sur la maladie de Lyme et le projet de loi visant à interdire la détention de baleines et de dauphins en captivité. Ce bilan prouve que les Verts ne sont pas un parti à vocation unique. Nous avons établi de nouvelles lois en faveur de la justice sociale en soutenant les communautés marginalisées, en aidant les personnes qui luttent contre une maladie dévastatrice dont la prévalence a augmenté en raison du changement climatique et en défendant les mammifères marins et les droits des animaux. Très peu de projets de loi émanant de députés deviennent des lois. Ces succès devraient encourager davantage la population à élire plus de députés verts.

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