OTTAWA - La défense de la souveraineté canadienne et le message d'Elizabeth May au président élu Donald Trump ont été prononcés devant la presse parlementaire le vendredi 3 janvier. Partagé par la suite sur un certain nombre de comptes américains sur les médias sociaux, le message est devenu viral. Aucun autre chef de Parti fédéral n'a atteint aussi directement la population américaine qu'Elizabeth May, avec plus de 700 000 vues sur Occupy Democrats via YouTube, des partages sur Twitter gagnant plus de 7,5 millions de vues, des Reels Instagram obtenant plus de 9,9 millions vues, et d'autres mentions sur YouTube, y compris des sources d'information internationales, obtenant un total de 3 millions de vues.
Le 8 janvier, la réponse d'Elizabeth May au président élu Trump a été diffusée sur les chaînes d'information américaines CNN et Fox News, ainsi que dans les médias du Royaume-Uni et du Mexique.
« En regardant les maisons et les quartiers de la région de Los Angeles en proie aux flammes, j’ai le cœur brisé. Même si l'idée de répondre aux affirmations farfelues et scandaleuses de M. Trump selon lesquelles il peut « effacer » la ligne sur la carte qui fait de nous une nation souveraine fait l'actualité au Canada, c’est la Californie qui a maintenant besoin de notre aide. N'oubliez jamais le témoignage de l'auteur canadien à succès de Fire Weather, John Vaillant, devant la commission des ressources naturelles l'année dernière : « L'industrie pétrolière est une industrie du feu. » Pour protéger notre économie, notre population et nos écosystèmes des effets dévastateurs de la crise climatique, nous devons unir nos efforts en tant qu'économies et nations pour sauver des vies en abandonnant rapidement les combustibles fossiles », a déclaré Elizabeth May.
Par ailleurs, sa réponse à la suggestion absurde selon laquelle le Canada devrait être le 51e État américain en offrant à la Californie et à d'autres États bleus la possibilité de devenir des provinces canadiennes a touché une corde sensible à l'échelle mondiale.
« L'alignement de certains chefs d'État et des pétro-États est alarmant. Les démocraties saines ne se recroquevillent pas lorsqu'elles sont menacées. Nous restons fermes et nous nous engageons de manière commune envers nos voisins et nos amis. Peu importe ce que le président élu peut publier sur ses pages de médias sociaux, le Canada sera toujours l'un des meilleurs amis et voisins des États-Unis et leur population. Nous devons parfois le leur rappeler », a déclaré Mme May.
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