Chlöe Swarbrick
Biographie
Députée, Parti vert de la Nouvelle-Zélande
Chlöe Swarbrick a grandi à Auckland dans une famille qui lui a appris à débattre vigoureusement sur des sujets difficiles dans une collectivité qui lui a fait comprendre que l’inégalité et l’injustice constituaient une réalité quotidienne pour trop de Néo-Zélandais.
Diplômée en droit, elle a été journaliste, entrepreneure et cheffe de projets communautaires. Le fait d’interviewer des personnalités politiques de toutes les allégeances sur des enjeux courants lui a montré à quel point les politiciens sont devenus déconnectés des préoccupations quotidiennes des gens. Elle s’est vite rendue à l’évidence : la politique telle qu’elle est pratiquée n’était pas représentative pour elle, ses amis ou sa whānau.
Alors, en 2016, elle fait ce que toute jeune personne de 22 ans à la fois sensée et désillusionnée aurait fait. Elle se porte candidate à la mairie d’Auckland.
La campagne lui permet de se faire la main en luttant contre l'ancien chef du Parti travailliste et le nouveau maire de la ville, Phil Goff. Malgré le fait qu’elle et son équipe n’aient fait campagne que pendant quatre mois en ne disposant que d’un budget très restreint, près de 30 000 électeurs d’Auckland l’ont appuyée. Ils ont compris qu’elle s’intéressait vraiment à eux, à leur ville et à ce qui leur tient à cœur.
La prochaine étape était donc toute tracée pour elle. Elle a choisi de se porter candidate pour le parti dont les valeurs correspondent le plus aux siennes et a réussi à se faire élire au parlement néo-zélandais en tant que députée du Parti vert après une campagne particulièrement épuisante.
Elle devient ainsi la plus jeune députée du pays que les Maoris appellent Aotearoa depuis plus de 40 ans. C'est principalement pour montrer qu’il est possible de faire de la politique autrement, de dire et faire des choses différemment et de travailler sincèrement pour les gens qu’elle a décidé de devenir députée.
Chlöe Swarbrick est la porte-parole du Parti vert sur de nombreux enjeux qui lui donnent envie de se battre : l’éducation (y compris l’enseignement supérieur), les affaires internes, une réforme sensée de la loi antidrogue, les gouvernements locaux, le domaine des arts, de la culture et du patrimoine, les petites entreprises, la radio-télédiffusion et la jeunesse.
Elle s’efforce de rendre la politique et le parlement plus accessibles aux Néo-Zélandais afin de leur montrer que les institutions se résument essentiellement à des gens qui prennent des décisions. Et elle veut mettre en lumière la situation de privilège et de discrimination qui a empêché tant de gens de participer à la vie politique jusqu'à maintenant.