OTTAWA - Le Parti vert accueille favorablement l'offre du gouvernement fédéral d’organiser des pourparlers de haut niveau visant à résoudre la crise politique et humanitaire qui persiste au Venezuela.
Dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères François-Philippe Champagne, la chef parlementaire du Parti vert Elizabeth May a écrit : « Je me réjouis de l'engagement de votre gouvernement à s'engager pour la résolution de la crise vénézuélienne et à accueillir éventuellement une réunion de haut niveau du Groupe de Lima. » (Le Groupe de Lima est un organisme multilatéral composé du Canada et de 12 pays d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale formé pour travailler à un règlement pacifique de la crise au Venezuela).
« Toutefois, le Canada ne devrait pas utiliser une telle réunion comme plateforme pour lancer d'autres appels au renvoi de Président Nicolás Maduro ou pour exercer d'autres pressions unilatérales par le Groupe. La meilleure façon d'utiliser l'influence du Canada serait plutôt d'amorcer une conversation et d'établir un consensus au sein du Groupe sur la nécessité d'une solution politique négociée afin de mettre fin à la crise et d'ouvrir la voie à des élections libres et justes. »
« Si le Canada réussit à réorienter le Groupe de Lima vers l'appui d'une solution politique négociée, j’espère que le groupe se joindra à l'Union européenne, à de nombreux alliés importants de la région et aux États-Unis pour réclamer une solution négociée ».
La porte-parole du Parti vert en matière d'affaires internationales Annamie Paul a déclaré qu'il est clair depuis un certain temps que la situation ne sera pas résolue simplement par davantage de pressions et de déclarations. « La seule solution réaliste est d’organiser des négociations facilitées par la communauté internationale. Ces négociations doivent mener à des élections libres et justes », a déclaré Mme Paul.
-- 30 --
Pour plus d'information ou pour organiser une entrevue :
John Chenery
john.chenery@partivert.ca