OTTAWA — Aujourd'hui, nous nous souvenons des 14 femmes qui ont été assassinées le 6 décembre 1989 à l'École polytechnique de Montréal. Elles sont mortes parce qu'elles étaient des femmes. Trente et un ans plus tard, la violence sexiste persiste.
L’ONU a récemment fait rapport sur la « pandémie fantôme », une augmentation de tous les types de violence contre les femmes et les filles, en particulier la violence familiale, depuis le début de la crise de COVID-19.
« Nous ne pourrons jamais oublier le motif sous-jacent qui a déclenché cet événement tragique à Montréal », déclare la cheffe du Parti vert, Annamie Paul. « La violence sexiste est omniprésente au Canada et partout dans le monde.
» La pandémie a touché les femmes de manière disproportionnée. Les femmes racisées, à faible revenu et autochtones et les femmes monoparentales ont connu des pertes d'emploi record en 2020, laissant beaucoup d'entre elles dans des situations précaires et souvent périlleuses.
» Le plan de relance du Parti vert entend s'attaquer d'urgence aux problèmes actuels de violence familiale. Il est doté de fonds destinés à aider les femmes marginalisées, notamment les femmes transgenres, les jeunes filles, les personnes identifiées comme femmes et les personnes non binaires, les femmes racisées et de couleur, les femmes autochtones ou immigrantes. Nous devons également répondre aux appels à la justice de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et introduire le plan d'action national qui en découle, lequel a déjà été retardé. Lutter contre la misogynie sous toutes ses formes est essentiel pour surmonter l'inquiétante escalade de la violence faite aux femmes. »
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