(OTTAWA) - Aujourd’hui, en cette Journée internationale de la francophonie, le Parti vert du Canada célèbre le fait français au pays. Langue vécue, chantée, écrite et parlée, sans le français notre pays serait diminué. Grands protecteurs et promoteurs du français en Amérique du Nord, le Québec – où vivre en français est un droit —, le Nouveau-Brunswick et le gouvernement Canadien, agissent ensemble pour garder cette langue et sa culture dans nos institutions, lieux de travail et dans nos maisons.
Mais la culture prédominante anglaise de l’Amérique du Nord nous force à agir pour arrêter l’érosion du français au Canada. Le Parti vert s’inquiète des pertes depuis 2006 de l’usage général du français au Nouveau-Brunswick et en Ontario. Le Parti vert demande aussi que les programmes fédéraux d'appui aux communautés francophones au Manitoba, en Alberta et en Nouvelle-Écosse soient bonifiés.
« La Journée internationale de la francophonie est l’occasion de souligner la contribution des Canadiens francophones qui ont façonné un Canada diversifié et dynamique. C’est aussi le moment de demander à notre gouvernement de faire encore plus pour promouvoir le français au pays. Je m’engage aussi à donner au français sa place au Parti vert du Canada » déclare Elizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada et députée de Saanich–Gulf Islands.
Cette année, le thème de cette journée est « Le pouvoir des mots ». Ce thème a été choisi comme une marque de résistance aux attentats terroristes qu’ont subis le Mali, la France, la Belgique, le Cameroun, la Tunisie, le Niger, le Canada, le Tchad, le Liban, le Burkina Faso le Burundi et d’autres pays de la Francophonie.
« Les peuples et les pays de la Francophonie ont su garder vivant l’un des héritages culturels les plus riches de nos civilisations », déclare Daniel Green, chef adjoint du Parti vert du Canada. « Mais au-delà de la richesse culturelle, les pays francophones, forts de leur solidarité, savent se regrouper afin de soutenir ceux des leurs qui traversent une période difficile »
Comme le dit si bien notre Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie et ancienne Gouverneure générale du Canada « (...) saisissons l’occasion de ce 20 mars pour faire de notre langue commune une langue de résistance, en redonnant tout leur sens et tout leur pouvoir aux mots qui nous relient et qui nous unissent. Tous les mots nous parlent, mais certains plus que d’autres, parce qu’ils expriment l’essence profonde de la condition humaine. Liberté; égalité; solidarité; fraternité; diversité; universalité. Ces mots, écoutons-les résonner avec force. »
Célébrée le 20 mars de chaque année, la Journée internationale de la francophonie est une initiative de l’Organisation internationale de la Francophonie.
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