Johann Queffelec

Je me présente pour le Parti vert du Canada parce que je crois qu’un autre modèle est possible — un modèle plus humain, plus respectueux, plus intelligent collectivement. Il ne s’agit pas simplement de « sauver la planète » : elle continuera sans nous. Il s’agit de préserver les conditions de vie qui nous permettent d’y exister dignement.

Ma démarche n’est pas idéologique, elle est ancrée dans le réel. Je veux ouvrir un espace de dialogue, bousculer les habitudes politiques, et offrir aux citoyens de Portneuf–Jacques-Cartier une option sincère, lucide et constructive. 

Une histoire marquée par l’expérience et la conscience 

Je n’ai pas de téléphone intelligent. C’est un choix conscient : je ne veux pas être disponible en tout temps ou dépendant d’un objet qui, trop souvent, nous enferme dans l’instant, nous déconnecte les uns des autres et alimente la surconsommation. Ce type de technologie a un coût humain, social et environnemental dont on parle trop peu.

Mon parcours personnel a aussi été traversé par la maladie. J’ai eu deux cancers, directement liés à des risques que j’ai pris en m’exposant à un environnement toxique – sans protection, sans recul, dans un système productiviste où l’on valorise la rentabilité au détriment de la santé. Longtemps, j’ai été dans le déni. Aujourd’hui, je transforme cette épreuve en engagement.

Je milite pour une médecine plus ouverte, plus humaine. Je soutiens la légalisation médicale des psychédéliques, encadrée avec sérieux, pour accompagner ceux qui vivent une dépression liée à un cancer incurable, les anciens combattants, ou les personnes en état de stress post-traumatique. L’avenir doit s’ouvrir à des solutions nouvelles, et à une vision du soin qui inclut l’être humain dans sa globalité — corps, cœur et esprit. 

Des gestes simples, mais porteurs de sens

Depuis 2020, je ramasse chaque année les déchets aux abords des routes de mon village. Une action modeste, mais qui dit beaucoup : on ne peut pas demander aux autres de faire ce qu’on n’est pas prêt à faire soi-même.

Je défends la réduction du gaspillage sous toutes ses formes : qu’il soit matériel, énergétique ou humain. Je milite pour une économie à taille humaine, respectueuse des cycles naturels, des ressources limitées de la planète, et des besoins fondamentaux des gens. 

Je suis aussi cofondateur de la Forêt nourricière de Saint-Raymond, un projet collectif qui encourage l’autonomie alimentaire. Je crois que mieux se nourrir localement, en respectant les saisons et les sols, c’est aussi mieux vivre, ensemble.

Mes engagements pour Portneuf–Jacques-Cartier
Si vous m’accordez votre confiance, voici ce pour quoi je me battrai pour :

– Une économie circulaire et locale, qui renforce l’indépendance de notre région, soutient nos savoir-faire, et garde la richesse là où elle est créée.

– Des logements abordables et des milieux de vie plus verts, où chacun peut vivre dans la dignité et en lien avec la nature.

– Une réévaluation de nos cycles de travail et de notre rapport au temps, pour remettre l’humain au cœur de l’organisation sociale. 

– Une gouvernance qui écoute, rassemble et valorise les initiatives citoyennes, plutôt que de gouverner par chiffres et slogans.

– La défense active de la biodiversité, car elle est la trame de la vie sur Terre, notre meilleure alliée contre les crises futures.

– Une prise de conscience autour de la sobriété énergétique, accompagnée d’une révision collective de nos besoins essentiels, pour ne plus confondre confort et excès. 

Et surtout, l’ambition de bâtir un monde soutenable, fondé sur la coopération avec les cycles écosystémiques qui constituent notre planète, plutôt que leur domination. 

Je ne cherche pas une carrière. Je ne prétends pas avoir toutes les réponses. Mais je souhaite contribuer, avec humilité et détermination, à faire émerger un futur qui nous rassemble et qui nous élève.

Je suis prêt à dialoguer, à écouter, à débattre. Parce que la démocratie, ce n’est pas le pouvoir d’un seul, mais la voix de tous.