VICTORIA – Le Parti vert du Canada appelle à une action fédérale audacieuse pour éliminer la pauvreté à travers le pays, avec une priorité claire sur l’amélioration de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées, la mise en place d’un Revenu minimum garanti (RMG) et des investissements dans la prévention de l’itinérance et les services de soutien.
Comme l’a déclaré un jour Martin Luther King Jr. : « La solution à la pauvreté est de l’abolir directement par une mesure maintenant largement discutée : le revenu garanti. » Le Parti vert croit qu’il est temps que le Canada adopte cette solution transformatrice.
« Mettre fin à la pauvreté, ce n’est pas seulement une obligation morale, c’est aussi un choix économique intelligent », a déclaré la cocheffe Elizabeth May. « Un Revenu minimum garanti, par exemple, allégerait la pression sur notre système de santé et sur notre système judiciaire. La pauvreté ne détruit pas seulement des individus, elle affaiblit notre pays. En mettant fin à la pauvreté, on bâtit un Canada plus fort. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’un Canada fort. »
« Les personnes en situation de handicap vivent de manière disproportionnée dans la pauvreté au Canada », a-t-elle ajouté. « La Prestation canadienne pour les personnes handicapées doit être équitable et mise en œuvre sans plus tarder. Combinée à un Revenu minimum garanti, cette politique repose sur la compassion, la justice et des données probantes. »
La Prestation canadienne pour les personnes handicapées, adoptée à l’unanimité par le Parlement, mais toujours sous-financée et difficile d’accès, fournit un soutien financier indispensable à un trop petit nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Le Parti vert défend depuis longtemps le principe d’un RMG, une forme de revenu de base universel qui remplacerait les programmes de soutien existants. Les Verts partagent la vision du regretté sénateur progressiste-conservateur Hugh Segal, qui affirmait qu’un revenu de base garantirait « un plancher en dessous duquel personne ne pourrait tomber. »
« La communauté des personnes en situation de handicap mérite bien mieux que des demi-mesures, » a déclaré Mike Morrice, député sortant de Kitchener Centre et porte-parole du Parti vert du Canada sur les questions de handicap. « Nous avons les ressources. Ce qui manque, c’est la volonté politique. Le Parti vert est la seule formation politique prête à poser des gestes audacieux pour que personne au Canada ne doive choisir entre payer son loyer et se nourrir, entre se soigner et payer le chauffage. »
Les Verts continuent de se battre pour hausser le montant maximal de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées à plus de 200 $ par mois pour éliminer l’obligation contraignante du crédit d’impôt pour personnes handicapées et pour soutenir l’autonomie grâce à une évaluation fondée sur le revenu individuel.
Au cours de son premier mandat comme député, Morrice a obtenu plus d’améliorations à la Loi sur la prestation pour les personnes handicapées que tous les autres parlementaires réunis. Il a notamment exigé la divulgation publique des ententes fédérales-provinciales, assuré l’indexation de la prestation à l’inflation et rendu obligatoire une consultation significative avec la communauté des personnes en situation de handicap. Morrice a également mobilisé 79 députés de quatre partis pour soutenir la prestation, parrainé plusieurs pétitions ayant recueilli des dizaines de milliers de signatures et s’est assuré que les règlements soient approuvés par le Conseil du Trésor pour garantir une mise en œuvre en juillet 2025.
En plus de ces mesures sur le revenu, le Parti vert fait de la lutte contre l’itinérance une priorité nationale. Le Parti s’engage à créer un Fonds de prévention et d’éradication de l’itinérance permanent de 3,5 milliards de dollars par an pour réduire de moitié l’itinérance chronique. Cela inclut :
- L’élargissement des investissements dans les programmes « Logement d’abord » et les services d’accompagnement afin que les personnes en situation d’itinérance aient accès à un logement permanent ainsi qu’à des soins de santé mentale, des services de réduction des méfaits et de soutien à la désintoxication.
- L’augmentation du financement municipal pour les refuges d’urgence et les logements de transition afin que les villes puissent compter sur un soutien fédéral stable à long terme.
- L’expansion de l’Initiative pour la création rapide de logements afin d’accélérer la construction de logements avec services de soutien à travers le pays.
« En tant que député et comme directeur général de l’Unitarian Shelter de Nanaimo, j’ai rencontré trop de personnes en situation d’itinérance à cause d’un système qui punit la pauvreté au lieu de la prévenir », a déclaré Paul Manly, conseiller municipal de Nanaimo et candidat du Parti vert dans Nanaimo–Ladysmith. « Le Canada a besoin de façon urgente d’un engagement fédéral fort pour mettre fin à l’itinérance. Un logement stable, des services de soutien solides et des investissements sérieux dans la prévention peuvent transformer des vies, et nos communautés. »
« Avec le coût de la vie en hausse et les inégalités qui s’accentuent, le moment d’agir, c’est maintenant », a conclu Elizabeth May. « La pauvreté est un choix politique et nous choisissons la justice. »
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