OTTAWA – L’heure tourne, et Pierre Poilievre tarde toujours à obtenir une autorisation de sécurité de niveau très secret. Le Parti vert du Canada appelle le chef conservateur à dissiper les inquiétudes concernant ses liens avec des acteurs étrangers.
Tous les autres chefs de partis fédéraux ont demandé et obtenu une autorisation de sécurité de niveau très secret. Seul Poilievre a refusé. Cela signifie que lui seul peut éliminer tout soupçon de conflit d’intérêts. S’il refuse d’obtenir cette autorisation de sécurité avant les élections, les Canadiens ne connaîtront jamais la vérité. S’il devient premier ministre, il l’obtiendra automatiquement, sans avoir à répondre aux questions essentielles.
Alors que les conflits d’intérêts financiers impliquant d’autres figures politiques font les gros titres, le Parti vert est surtout préoccupé par la possibilité que Pierre Poilievre soit redevable à Narendra Modi et au gouvernement indien. Compte tenu des conclusions expurgées du rapport du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR) sur l’ingérence étrangère dans la course à la chefferie du Parti conservateur, les Canadiens méritent une transparence totale.
« La réalité est simple : si Pierre Poilievre devient premier ministre, il obtiendra automatiquement une autorisation de sécurité de niveau très secret, peu importe s’il y a des préoccupations concernant l’ingérence étrangère, » a déclaré Elizabeth May, cocheffe du Parti vert. « C’est pourquoi il doit passer par ce processus de vérification dès maintenant, avant les élections. S’il n’a rien à cacher, pourquoi attendre ? »
Le Parti vert demande à M. Poilievre de se soumettre à l’examen de sécurité et de prouver aux Canadiens qu’il n’existe aucun lien caché qui pourrait compromettre son leadership.
« Il est essentiel que les Canadiens aient confiance en leurs dirigeants, » a ajouté Jonathan Pedneault, cochef du Parti vert. « L’autorisation de sécurité n’est pas automatique, elle doit être méritée. Si M. Poilievre refuse de suivre le processus, il est légitime de se demander pourquoi. »
Alors que les préoccupations liées à l’ingérence étrangère persistent, le Parti vert estime qu’il est dans l’intérêt national que tous les chefs des principaux partis se soumettent volontairement à ce processus. Pierre Poilievre a deux jours pour faire ce qu’il faut.
Le Parti vert est engagé envers la transparence, la démocratie et la protection de la souveraineté du Canada contre l’ingérence étrangère. Nous défendons un environnement plus propre, une société plus juste et une démocratie plus forte et plus responsable.
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