SQUAMISH – Le cochef du Parti vert du Canada, Jonathan Pedneault, a rencontré Lauren Greenlaw, candidate du Parti vert dans West Vancouver–Sunshine Coast–Sea to Sky Country, pour discuter des menaces urgentes que représente l’expansion du gaz naturel liquéfié (GNL) en Colombie-Britannique. Cette visite souligne l’engagement du Parti vert à lutter contre les nouvelles infrastructures de combustibles fossiles et à défendre des solutions énergétiques durables à long terme.
« Le Canada continue de subventionner des projets liés aux combustibles fossiles malgré ses engagements internationaux en matière de lutte contre les changements climatiques », a déclaré Jonathan Pedneault. « L’expansion du GNL en Colombie-Britannique est une nouvelle erreur. Ce projet menace les écosystèmes locaux, fait grimper les coûts de l’énergie et freine notre transition vers les énergies propres. Plutôt que de nous enfoncer davantage dans une dépendance aux combustibles fossiles, nous devons investir dans des solutions renouvelables qui protègent à la fois notre économie et notre environnement. »
Le Parti vert du Canada s’oppose à toute nouvelle infrastructure de combustibles fossiles, y compris les terminaux de GNL, les pipelines et les raffineries, à moins qu’elles ne permettent de réduire les émissions à long terme. Le projet LNG Canada, soutenu par cinq multinationales étrangères, Shell (Pays-Bas), PETRONAS (Malaisie), PetroChina (Chine), Mitsubishi Corporation (Japon) et KOGAS (Corée), n’est pas une entreprise canadienne. En vertu des accords de libre-échange (ALE) et des accords sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE), ces entreprises bénéficient des mêmes droits que les sociétés canadiennes, ce qui signifie que les consommateurs canadiens devront rivaliser avec des acheteurs étrangers pour leur propre gaz naturel.
« Dans les années 1980, l’usine de pâtes et papiers Woodfibre a pollué le fjord Howe avec des substances toxiques, des dioxines et des furanes. Il a fallu des décennies pour rétablir la santé de l’environnement marin », a rappelé Elizabeth May, cocheffe du Parti vert. « Aujourd’hui, l’usine de GNL appelée Woodfibre menace à nouveau l’écosystème local restauré et l’environnement mondial. »
Les risques environnementaux liés à l’expansion du GNL à Squamish sont également extrêmement préoccupants. Le terminal de GNL proposé par Woodfibre est situé dans une biosphère mondiale reconnue par l’UNESCO, qui abrite des récifs d’éponges de verre, longtemps considérés comme éteints. Ces écosystèmes sont d’une extrême fragilité et irremplaçables. De plus, le projet n’a pas fourni d’évaluation des impacts cumulatifs, laissant les communautés locales dans l’ignorance quant aux conséquences environnementales et économiques à long terme.
Au-delà des menaces environnementales, l’expansion du GNL aggrave la crise du logement abordable à Squamish. L’afflux de travailleurs temporaires et le développement industriel accru font grimper les prix du logement, rendant la situation encore plus difficile pour les résidents d’une ville déjà aux prises avec des problèmes de coût et de disponibilité des logements.
« Squamish en paie le prix pendant que des entreprises étrangères du secteur des combustibles fossiles en récoltent les bénéfices », a dénoncé Lauren Greenlaw. « Ce projet reçoit 50 millions de dollars de subventions annuelles pour seulement 100 emplois à long terme. Pendant ce temps, les contribuables doivent financer l’infrastructure des pipelines, et notre communauté subit la montée des coûts du logement, la dégradation de l’environnement et une augmentation des risques liés aux événements climatiques extrêmes. Nous méritons mieux. »
Le Parti vert du Canada demande à tous les niveaux de gouvernement de :
- Mettre fin aux subventions pour l’expansion des combustibles fossiles et investir plutôt dans des solutions énergétiques propres.
- Rejeter toute nouvelle infrastructure de GNL qui entraîne une augmentation des émissions et menace les écosystèmes.
- Protéger les consommateurs canadiens contre la flambée des prix de l’énergie en assurant la sécurité énergétique nationale.
- Appliquer des évaluations rigoureuses des impacts environnementaux avant d’approuver tout nouveau projet industriel.
- Donner la priorité au bien-être des communautés, plutôt qu’aux profits des entreprises, en s’attaquant aux problèmes de logement abordable et aux impacts économiques locaux.
« L’avenir du Canada doit être alimenté par une énergie propre et renouvelable, et non par une dépendance accrue aux combustibles fossiles », a conclu Jonathan Pedneault. « Si nous voulons vraiment lutter contre la crise climatique, nous devons cesser d’investir dans des projets qui renforcent notre dépendance aux industries responsables du problème. Le Parti vert s’oppose fermement à l’expansion du GNL et défend un avenir qui place les gens, la nature et une économie durable au premier plan. »
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