VICTORIA – Le programme électoral du Parti vert du Canada démontre une fois de plus son engagement envers l’action climatique et la réduction des inégalités sociales. Aujourd’hui, le grand défi stratégique auquel le Canada est confronté consiste à protéger sa souveraineté économique sans alourdir sa dette et son déficit. Cet objectif est atteignable si on mise sur des approches novatrices pour générer des revenus.

Le Parti vert du Canada a été le premier parti à publier des propositions politiques chiffrées auprès du Directeur parlementaire du budget (DPB), démontrant ainsi son engagement envers la transparence et la reddition de comptes. Au cœur de notre programme se trouve une approche novatrice de la collaboration intergouvernementale inspirée du modèle australien « Council of Australian Governments ». Le Conseil des gouvernements du Canada que nous proposons regroupera les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux, locaux ainsi que les gouvernements autochtones. Ce mécanisme permanent de gouvernance collaborative visera à assurer la cohérence et l’alignement des politiques publiques.

« Nous devons penser comme un pays pour agir comme un pays », a déclaré Elizabeth May, cocheffe du Parti vert. « Le Parti vert a été le premier à solliciter la collaboration du DPB. Ces experts de haut niveau, indépendants et non partisans, mettent leurs compétences au service de tous les partis pour analyser les programmes et propositions. Les travaux avec le DPB ne peuvent commencer qu’après le déclenchement des élections, et dès lors, les Verts ont toujours saisi l’occasion de faire évaluer les politiques susceptibles de transformer la vie des Canadiens. »

Les propositions du Parti vert illustrent notre volonté d’accroître les revenus de l’État sans compter sur les recettes incertaines issues de représailles tarifaires. Notre stratégie de réserves stratégiques vise à protéger plusieurs secteurs de ressources contre les effets négatifs des tarifs américains. Le Parti vert réinvestirait toute somme issue de ces représailles dans les travailleurs et les secteurs canadiens touchés par ces mesures.

Les mesures budgétaires du Parti vert vérifiées par le DPB révèlent des sources de revenus significatives, notamment une taxe sur les transactions financières. Proposée à un taux de 0,35 % sur les opérations de marché et les échanges de devises, cette taxe devrait générer d’importantes recettes, avec une projection de 51,3 milliards $ dès 2025-2026, pour un total cumulé de 279 milliards $ d’ici 2030. Précisons que la « taxe sur les transactions financières » ne s’applique pas aux opérations bancaires quotidiennes des Canadiens, mais uniquement aux échanges de devises et aux investissements sur les marchés.

Le Parti vert réaffirme également son engagement envers l’équité fiscale en proposant un impôt sur la richesse, ciblant les ménages dont le patrimoine net dépasse 10 millions de dollars. Selon la dernière analyse du DPB, cette mesure permettrait de générer 121 milliards $ d’ici 2030, renforçant notre engagement envers la justice sociale et l’équité économique.

Conformément aux engagements internationaux du Canada, nous augmenterons aussi le budget de l’Aide publique au développement (APD) en réinstaurant l’objectif de Pearson, soit 0,7 % du RNB consacré à l’aide internationale. Dans un contexte mondial où les efforts américains en matière d’aide ont été démantelés, le Canada doit intensifier sa contribution envers le Sud global. Le Parti vert demeure également engagé envers la réalisation des 17 Objectifs de développement durable.

Dans une optique de saine gestion budgétaire, nous comptons réduire considérablement le budget du Cabinet du premier ministre, passant de 10 millions $ par an à seulement 1 million $. Même si cette mesure ne bouleversera pas les finances fédérales, elle démontre notre engagement envers l’efficacité et la responsabilité, et le fait que le pouvoir devrait rester entre les mains des élus.

Le Parti vert s’engage également à renforcer l’éthique et la responsabilité au sein du gouvernement et à rétablir la confiance du public. Nous proposons de restaurer le devoir d’agir honnêtement, aboli par l’ancien premier ministre Stephen Harper, et de veiller à ce que le Code d’éthique reflète clairement le serment de loyauté envers le Canada prêté par chaque député. Des conséquences concrètes pour les actes de déloyauté doivent être mises en place. Ces mesures devraient être confiées au Commissariat à l’éthique.

Le programme du Parti vert aborde de manière globale les enjeux urgents tels que les inégalités de revenus, l’amélioration des soins de santé, la crise de l’abordabilité, la guerre commerciale avec les États-Unis et la crise climatique. Nos stratégies visent à rapprocher le Canada d’un budget équilibré, plus que tout autre parti, établissant ainsi une nouvelle norme en matière de rigueur fiscale dans la politique canadienne.

Pour lire la plateforme du Parti vert du Canada, veuillez consulter https://cdn.greenparty.ca/wp-content/uploads/2025/04/GP_Platform_French_Final-1.pdf

Document complémentaire : https://www.greenparty.ca/wp-content/uploads/2025/04/Platform-Costing-Key-Green-Measures-FR.pdf


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