OTTAWA – Le Parti vert du Canada est outré par l’hypocrisie flagrante du gouvernement libéral concernant le financement de la recherche scientifique sur le climat. Après avoir gaspillé la somme ahurissante de 34 milliards de dollars pour l’oléoduc Trans Mountain, le gouvernement prétend maintenant que soutenir les scientifiques du climat coûte trop cher.
La décision de retirer le financement destiné à permettre aux scientifiques canadiens de participer aux conférences cruciales du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) révèle un mépris choquant pour l’urgence de la crise climatique.
« C’est scandaleux que ce gouvernement considère que les maigres sommes versées pour permettre la participation de scientifiques canadiens à la science du GIEC, reconnue par un prix Nobel, soient trop élevées, alors que les milliards investis dans des pipelines ne suffisent jamais », déclare Elizabeth May, cocheffe du Parti vert. « Il s’agirait une goutte d’eau dans l’océan en comparaison aux milliards gaspillés dans des infrastructures de combustibles fossiles. »
Pourquoi le gouvernement libéral tourne-t-il le dos à la science qui oriente les politiques climatiques? Récemment, des élus municipaux à travers le pays ont imploré le gouvernement fédéral de prendre des mesures climatiques significatives. L’écart entre la rhétorique libérale et les actions concrètes est flagrant. Les Canadiens méritent mieux.
« Cet abandon de la science climatique sape non seulement nos efforts au niveau national », affirme Jonathan Pedneault, cochef du Parti vert, « mais constitue également un recul par rapport à la tradition canadienne de multilatéralisme. Refuser de s’engager avec le GIEC, une source essentielle des connaissances climatiques les plus récentes au monde, nous place dans une position peu enviable. »
Le Canada doit être un chef de file en matière de science climatique, surtout à une époque où le climatoscepticisme gagne du terrain. L’inaction des grands partis démontre à quel point la situation est devenue désespérée.
Une fois de plus, cela démontre pourquoi les voix vertes sont désespérément nécessaires au Parlement. Les partis traditionnels cèdent à la pression et évitent les décisions difficiles nécessaires pour protéger notre planète. Le Parti vert demeure fidèle à son engagement : défendre l’intégrité de la science et agir avec urgence face à la crise climatique.
#####
Pour plus d’informations ou pour organiser une entrevue :
Fabrice Lachance Nové
Attaché de presse
514-463-0021
Rod Legget
Conseiller principal, Communications stratégiques
613-203-1524