OTTAWA – Le Parti vert du Canada réitère son appel au chef conservateur Pierre Poilievre pour qu’il demande une autorisation de sécurité de niveau très secret en entreprenant le processus d’examen auprès des agences de sécurité du Canada. Les Canadiens ont le droit de savoir s’il est, d’une manière ou d’une autre, compromis par des faveurs qu’il doit. Son refus de demander cette autorisation, alors que tous les autres chefs de parti fédéraux l’ont fait, est préoccupant. L’explication plausible est troublante. A-t-il peur de ce que cela pourrait révéler? S’il devenait premier ministre, il obtiendrait cette autorisation automatiquement.

« Un seul chef de parti a refusé de demander son autorisation de sécurité de niveau très secret, » a déclaré Elizabeth May, cocheffe du Parti vert. « J’ai moi-même suivi ce processus et je sais qu’il est rigoureux. Les experts en sécurité enquêtent et vérifient minutieusement pour s’assurer que toute personne recevant cette autorisation est fidèle uniquement au Canada et ne peut être influencée par des intérêts étrangers. L’examen du SCRS vise à garantir qu’aucune personne en position de pouvoir au sein du gouvernement canadien ne soit compromise ou redevable de quelque manière que ce soit à des intérêts étrangers. Si Pierre Poilievre devenait premier ministre, il obtiendrait automatiquement cette autorisation, sans aucune vérification. »

« Les électeurs canadiens n’ont qu’un seul moyen de savoir si Pierre Poilievre n’est pas compromis par le fait que le premier ministre Modi l’ait favorisé dans la course à la chefferie du Parti conservateur, » a poursuivi Elizabeth May. « Les Canadiens ont le droit de savoir AVANT de se rendre aux urnes. Seul Pierre Poilievre a le pouvoir d’éliminer cette ombre de doute. Comme l’a également recommandé Mme la juge Hogue, il doit passer à l’action. Le temps presse. »

« Les Canadiens méritent de savoir si un chef de parti politique est compromis, » a déclaré Jonathan Pedneault, cochef du Parti vert. « Un responsable du SCRS a récemment pris la parole pour dire ce que le rapport du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS) indiquait déjà. Nous devons savoir si l’Inde est intervenue dans la course à la chefferie du Parti conservateur. Nous devons savoir si Narendra Modi influence activement le processus démocratique du Canada. Nous devons faire toute la lumière sur cette affaire. Les enjeux sont trop importants. Moi-même, j’ai entamé le processus et je suis en train de remplir les documents nécessaires pour demander cette habilitation. Il est essentiel que les chefs de parti fassent preuve de transparence. »

Richard Fadden, ancien directeur du SCRS et conseiller en sécurité nationale et en renseignement auprès de Stephen Harper et Justin Trudeau, a déclaré que Pierre Poilievre avait une responsabilité envers la population de dissiper ces soupçons. L’expert en sécurité nationale et en renseignement Wesley Wark a tenu le même discours, affirmant que Pierre Poilievre « joue avec les Canadiens » en refusant de demander une autorisation de sécurité de niveau très secret.

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