SIDNEY – Le Parti vert du Canada réaffirme sans équivoque son engagement envers les principes de souveraineté et d’autodétermination des peuples autochtones. Seul parti au Canada à avoir explicitement renoncé à la Doctrine de la découverte, le Parti vert rejette les doctrines coloniales désuètes de l’assimilation et reconnaît que le récit fondateur du Canada est intrinsèquement lié aux terres et aux héritages des peuples autochtones. Aujourd’hui, Rainbow Eyes, cheffe adjointe et protectrice autochtone du territoire de Knight Inlet (C.-B.), fait face à une peine de 51 jours de prison pour avoir défendu pacifiquement la Terre-Mère.
La sagesse autochtone et la vision du monde ancrée dans la réconciliation et le respect sacré de la Terre-Mère sont essentielles pour résister aux économies occidentales fondées sur l’exploitation. Avec l’adoption de notre projet de loi visant à combattre le racisme environnemental et à promouvoir la justice environnementale, les députés verts veilleront à ce que les héritages toxiques, comme à Kanesatake, soient assainis et que la santé des populations locales soit protégée. De plus, le projet de loi C-226 garantira que les droits autochtones à la récolte des mollusques, protégés par les traités, ne soient plus niés arbitrairement, comme c’est le cas sur le territoire W̱SÁNEĆ.
Le Parti vert fera progresser la justice et la réconciliation en développant un cadre juridique solide pour la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA). Il reconnaît les gouvernements autochtones comme des partenaires égaux dans cette démarche, en privilégiant des approches collaboratives plutôt que des confrontations judiciaires, et en assurant la protection des droits de la personne et des droits constitutionnels des peuples autochtones.
« Il faut lutter contre la surreprésentation des Autochtones dans le système judiciaire pénal », a déclaré Jonathan Pedneault, cochef du Parti vert. « Cette réalité est un héritage systémique de notre passé colonial qu’il nous faut transformer, et vite. Le traumatisme intergénérationnel que vivent les communautés autochtones est un fardeau que nous partageons tous. »
Le Parti vert s’engage à investir dans des initiatives de justice réparatrice dirigées par des Autochtones. Il défendra le transfert de la détention, du traitement et de la réinsertion des délinquants autochtones aux communautés et organisations autochtones, favorisant ainsi la guérison et la réhabilitation.
« Nous devons continuer à affirmer les titres autochtones, comme l’a reconnu la Cour suprême du Canada dans le jugement historique de la Nation Tsilhqot’in et dans l’accord significatif sur le titre Haïda », a affirmé Elizabeth May, cocheffe du Parti vert du Canada. « Cela inclut également la revendication de la restitution des terres et l’identification des terres fédérales et de la Couronne pouvant être transférées à la propriété autochtone. »
En réponse aux séquelles persistantes du colonialisme, le Parti vert s’engage à mettre pleinement en œuvre les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, en identifiant tous les enfants volés du système des pensionnats et en révélant ce que contiennent les archives gouvernementales sur leur sort. Les Verts s’engagent également à donner suite aux appels à la justice de l’enquête sur les femmes et filles autochtones disparues et assassinées.
La justice économique demeure une priorité essentielle pour le Parti vert. Nous chercherons à renforcer la souveraineté économique des Autochtones, à améliorer la sécurité alimentaire et à soutenir les entrepreneurs autochtones grâce à des pratiques d’approvisionnement équitables. Corriger les injustices des politiques actuelles en matière de protection de l’enfance est également une priorité pour les Verts.
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