Au cours des 20 dernières années, les politiques du gouvernement fédéral ont fait, petit à petit, de l'éducation postsecondaire un privilège. Les étudiants des cégeps et des universités sont descendus dans les rues et ont lancé des campagnes demandant une éducation accessible de qualité. Les revendications des étudiants ont été entendues par les Canadiens et les Canadiennes qui font de l'éducation une priorité. Par contre, à Ottawa, ces revendications sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Les politiciens et les bureaucrates ont plutôt élaboré des stratégies de financement compliquées, comme la Fondation des bourses d'études du millénaire critiquée par la vérificatrice générale, Sheila Fraser, en raison de son manque de transparence.
Le système d'éducation au Canada revendique la transparence, une accessibilité universelle et un financement adéquat. Le Parti Vert reconnaît qu'il faut geler les frais de scolarité partout au pays pour ensuite les réduire. On doit aussi offrir des subventions en fonction des besoins pour aborder le problème des dettes des étudiants. Nous pouvons financer un système d'éducation postsecondaire accessible, aider à favoriser la recherche et l'innovation et aider les travailleurs en offrant une formation souple et des cours dans le cadre d'une acquisition continue du savoir.
Selon le Parti Vert, l'éducation est essentielle pour cultiver la créativité et assurer l'égalité. C'est le fondement de collectivités saines et sécuritaires. L'éducation n'est pas une dépense. C'est un investissement.
Les députés du Parti Vert presseront le gouvernement :
- De collaborer avec les provinces et les établissements d'enseignement supérieur pour réduire les frais de scolarité au niveau postsecondaire.
- De favoriser la participation aux programmes d'enseignement coopératif et aux stages.
- D'encourager la formation pratique dans le système d'enseignement postsecondaire.
- D'harmoniser les programmes gouvernementaux, comme la Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire, afin d'offrir un seul programme de subventions en fonction des besoins qui permettra de réduire les dettes des étudiants.
- D'accroître les investissements en enseignement postsecondaire, et de veiller à ce que le financement public joue un rôle important au plan de la recherche et du développement.
- D'augmenter le nombre de postes à temps plein et la qualité de vie, en réduisant graduellement la semaine de travail normale à 35 heures par semaine.