Il est temps de transformer notre filet de sécurité sociale de manière à répondre aux besoins de notre nouvelle société. Les Verts demandent depuis plusieurs années l’instauration d’un revenu minimum garanti. Ce concept existe sous d’autres appellations (p. ex. revenu de base universel), mais la finalité est similaire. Nous croyons à l’importance d’une rémunération universelle, dont le montant est établi selon le coût de la vie dans chaque région. Cette mesure éliminerait la pauvreté en fournissant à tous les Canadiens un revenu couvrant leurs besoins de base.
De nombreuses études confirment que la pauvreté coûte cher à la société. Elle génère des coûts médicaux. Elle génère des coûts dans le système carcéral. Elle anéantit la dignité humaine. Nous n’avons pas les moyens d’assumer les coûts de la pauvreté.
Nous devons pérenniser et institutionnaliser la collaboration accrue entre les niveaux de gouvernement que nous avons vue durant la pandémie. Pour avoir une société plus juste, il nous faut un Conseil des gouvernements canadiens à quatre volets : le gouvernement fédéral, les gouvernements des provinces et des territoires, les gouvernements locaux et les gouvernements autochtones. Ce conseil doit établir le revenu minimum garanti relatif et identifier les programmes générateurs de honte afin qu’ils soient éliminés par les gouvernements concernés et que nous ayons tous accès à un système abordable.
Ce travail a déjà débuté avec l’accès quasi universel à la Prestation canadienne d’urgence (PCU).
Nous devons aussi pérenniser et institutionnaliser la collaboration accrue entre les niveaux de gouvernement que nous avons vue durant la pandémie.
- Une première étape serait la conversion de la PCU en revenu minimum garanti.
- Établir un Conseil des gouvernements canadiens à quatre volets : le gouvernement fédéral, les gouvernements des provinces et des territoires, les gouvernements locaux et les gouvernements autochtones. Ce conseil doit établir les paramètres relatifs de revenu minimum garanti et identifier les programmes actuels de supplément de revenu et de soutien qui pourraient être remplacés par le revenu minimum garanti. Cette réorganisation réduirait les dépenses administratives et rendrait le système moins coûteux.
- L’instauration des prestations de COVID-19 aux étudiants confirme que nous avons besoin d’un système d’éducation post-secondaire plus abordable, voire gratuit, ainsi que de protections adéquates (financières, de santé et autres) pour les étudiants étrangers. Pour résoudre en partie cette problématique, les étudiants doivent être admissibles au revenu minimum garanti.
- Collaborer pour établir un salaire minimum national équitable.
- Mettre en place une économie juste et empathique, n’étant pas aveugle aux différences de sexe et de race, qui éliminerait les biais structurels. Par exemple, une économie engagée envers l’égalité de la rémunération.
- Nous devons valoriser la contribution de chaque citoyen et citoyenne à notre société.